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C'pas ma faute, je me suis perdue !


C'est mon premier jour. Non, pas à Miami. En fait, je suis à Miami depuis déjà trois jours, sans avoir véritablement défait ma valise. Mes parents, ont tenus à m'accompagner, à rester avec moi ces deux derniers jours de vacances. Aussi, ont-ils réservés dans un hôtel, pour passer ces deux jours en ma compagnie ... pour m'emmener faire les magasins ! Je hais faire les magasins. Ma mère le sais ça, hein, que je déteste ça, les centre commerciaux, mais il à quand même fallu qu'elle m'y traîne. Elle à prétexter un truc du genre "Chérie, fait plaisir à ta mère, je pourrais plus faire les magasins avec ma petite fille adorée bientôt." Pfr. Gna, gna. J'ai bien été forcée d'y aller. Sans compter le fait qu'elle souhaitait aussi me refaire ma garde robe en entier ... bah ouais, on sait jamais Miami c'est pas New-York, on aurait aussi pu me confondre avec une clocharde avec mes fringues habituelles, qui sait. NON MAIS SERIOUSLY ! En gros, je m'habille comme un sac avec mes vieux trucs, qu'elle le dise direct hein. Quoi qu'il en soit, attention, au milieu des magasins de fringues pour Barbie, j'ai eu droit à des leçons de mode pour la première de ma vie. Et vas y que je te fais essayer des robes, des jupes, des petits hauts...nyaaa. La mort, pour finalement ressortir avec au moins SIX SACS pleins de fringues rien que pour moi. DE TOUT. Sous vêtements, maillot de bain, top, short, chaussures, accessoires, jeans, BREF la totale. N'importe quelle nana aurait été aux anges ... moi ? Moi, ça me fait chier. J'avais qu'une valise en arrivant à Miami. La valise que j'ai toujours emmener en partant en vacances, la valise qui m'a toujours suffit. Et ce matin, en arrivant à l'internat de ce lycée, j'avais l'impression d'être ... MISS AMERIQUE ! D'avoir embarquer le contenu de mon dressing qui ferait au moins trois hectares. Sauf que j'ai PAS de dressing, j'ai jamais eu de dressing ! NON. J'ai toujours ranger mes fringues dans mon armoire pourrie, et mes godasses sous mon pieu. DES BASKETS. & là, LA. Dans l'un de mes sacs, y'à des ballerines, des nus pieds, des tongs, une paire de talon haut, une paire de bottes, j'en passe et TOUT AU FOND, mes converses pourrîtes.

Bref. Voilà comment à commencer ma journée. J'ai débarquer à Hellcrest, déposée en Taxi avec maman et Luc, son ami et .. son petit ami en fait, ils m'ont embrasser, maman à pleurer, et puis ils m'ont laisser me démerder pour entrer avec mon armée de bagage, me traîner à l'administration que j'ai eu un mal de chien à trouver, embarquer en plus la montagne de papiers qu'ils m'ont refiler, plus mes clés de chambre et ENFIN, trouver le bâtiment de l'Internat, monter les escaliers, trouver ma chambre, et y déposer mes bagages. Le pire dans tout ça, c'est qu’après ça, il à bien fallu que j'ouvre mes valises, pour y trouver tout mes trucs pour mon lit, que je fasse mon lit, que j'y installe ma couette et que finalement je range TOUT le contenu de mes bagages. Et ça, CA, c'était juste ce matin, hein. Après je suis descendu, avec mon sac sur l'épaule, mon plan dans la main, mon emploi du temps dans l'autre. J'ai lutter ENCORE pour trouver le réfectoire, j'ai manger et là, en ce moment, j'ai encore mon plan, j'ai encore mon emploi du temps ... et je cherche la salle où doit se dérouler mon premier cours avec ma classe ! Sauf que je la trouve pas. J'ai depuis plus de quinze minutes parcouru le bâtiment au moins cinq fois, sans résultat. Là ? Je monte simplement des escaliers, encore et encore ... jusqu'à arriver devant une porte close. Une porte, en haut d'un escalier. Ouais ... je range mes paperasses à l'arrache dans mon sac, et ouvre là dîtes porte me retrouvant..où ça ? C'est le toit ! Mhaaa. Crotte alors. Je soupire, découragée. L'air me fait du bien, et tout à coup je n'ai plus envie de chercher. Tant pis, j'ai une bonne excuse, je me suis perdue. Je m'avance un peu, m'approchant de la rambarde et regardant en bas, laissant le vent léger me rafraîchir et faire voler mes cheveux.

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C'pas ma faute, je me suis perdue !


Il faisait chaud, très chaud, et heureusement que j'avais prévu, j'étais habillée plutôt légèrement ce qui n'était franchement pas vraiment dans mes habitudes. Il faut dire que le contraste entre ici, en Floride et New-York était plutôt flagrant. Là bas, j'avais l'habitude de la pluie, de la grisaille, de la fraîcheur ... et enfin bref. C'est New-York, on se coltine peut être pas le grand soleil, mais j'adorais cette ville ! J'y étais née, et j'y avais jusqu'à aujourd'hui passer toute ma vie. Miami, me semblait différent. La ville était peut être plus aérée, plus claire...en fait j'en savais rien. C'était juste différent c'est tout. Et chaud ! Encore une fois. Trop chaud, même. La chaleur en devenait étouffante parfois. Parlez d'un climat. Chaleur, averses, ouragans, et ... chaleur again. Pof. Cette petite brise était néanmoins agréable, j'étais en train de la savourer lorsqu'une voix retentit près de moi, me faisant sursauter. On à pas idée de faire des trucs pareils ! Oui, j'ai eu peur ! Est-ce que j'étais censée m'attendre à ce que quelqu'un décide de monter sur ce toit au moment précis où je m'y trouvais ? Surement pas !

Je baissais les yeux, vers le sac qui venait de se poser à mes pieds, puis levais mon regard vers son propriétaire. Un garçon, de mon âge surement, pas vraiment grand, ni même impressionnant, brun avec de grands yeux bleus .. voilà à quoi ressemblait le nouvel arrivant.

- Je ne suis pas habituée à cette chaleur, répondis-je simplement.

Oui non, mais la météo c'est super passionnant, hein, mais là pour le coup j'ai pas grand à en dire. Et puis franchement, faire remarquer qu'il fait beau à Miami c'est prêcher un convaincu, c'est comme faire remarquer que l'océan est mouillé. Il fait toujours beau ici ! Les gens passent leur vie à bronzer, même quand ils bossent. Les manteaux, les écharpes, les gants ? Ces gens ne connaissent pas, sauf quand ils voyagent. Moi, avec ma peau blanche au milieu des habitants de cette ville je passe pour une alien droguée au lait. Remarque ... lui non plus, n'est pas carbonisé. Il vient peut être pas d'ici. D'où la remarque ... mha.

- T'es pas d'ici toi, je me trompe ?

Moi je m'aime bien, c'est tout du Clary ça, je me tape la discut' normal avec un gars qui déboule sur un toit, dont je ne connais même pas le nom, je sais pas d'où il sort, je sais pas ce qu'il veux, c'est quoi son but dans la vie, mais c'est pas grave hein, discutons, discutons. C'est un tueur en série, violeur d'enfants ? Discutons, discutons...

- T'es qui au fait ? Enfin je veux dire, c'est quoi ton nom, tu t'appelles comment ? Moi, c'est Clary !

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C'pas ma faute, je me suis perdue !


Japonais ? Et bah, c'était loin ça le Japon. Qu'est-ce qui pouvait pousser des Japonais à venir étudier à Miami, à Hellcrest en particulier ? C'était la question du jour. J'étais là, parce qu'ils avaient la réputation d'accepter tout le monde sans trop poser de questions, sans en demander trop dans leurs dossiers. Le lycée était fréquenté, sans l'être trop. Mais tout ça n'en faisait peut être pas un bon lycée. Après tout accepter tout le monde, signifiait aussi surement que tout les gugusses refusés partout ailleurs, se rabattaient ici. Et bah, ça n'allait pas être simple cette année si c'était ça, il allait falloir en mettre un coup, se la jouer fille rebelle et inaccessible que si tu la fais un peu trop chier, elle te frappe...le contraire de ce que je suis quoi. Non, moi, je déborde de gentillesse en fait. J'envoie rarement chier les gens sauf s'ils me font mauvaise impression au départ. Et encore, je suis tolérante aussi, alors faut s'imaginer à quel point c'est dur de me mettre assez hors de moi, pour que j'en devienne méchante. Bah.

- Tu viens de loin, Rin. Pourquoi ici ?

Je suis curieuse, je sais, c'est un de mes gros défauts. J'adore tout savoir sur tout le monde. Et puis ça m'intrigue. Je me retourne donc, appuyant mon dos contre la rambarde y laissant mes mains, et je pose le regard sur lui, occupé à regarder je ne sais quoi au loin sur les bâtiments un peu moche du quartier. Ouais, le panorama était loin d'être un paradis, le lycée se trouvait dans un quartier un peu sombre si on le comparait à d'autre.

- Pardon, tu me dis si tu veux pas parler de ta vie. Après tout, on se connait pas alors ce serait normal. Et puis je suis curieuse et en plus et bah ... je parle trop.

Nya. Il va me prendre pour une folle qui serait échappée de l'asile du coin. Je viens débiter tout un flot de parole à la vitesse de la lumière. Je suis pas stressée, non. Ni même intimidée, pourtant. Mais j'ai un soucis avec les premiers contacts, après ça va toujours mieux, je suis plus à l'aise, mais au début quand faut se présenter, trouver des sujets de conversations tout ça, bah .. je me mets à buguer. C'est comme ça, c'est tout moi.

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C'pas ma faute, je me suis perdue !


Moi ? Haha. Moi, bah c'est une histoire tout pourrie, et ouais. Je suis la fille qui aurait pu voyager autour du monde, apprendre cent fois plus de choses qu'ici, avoir ma mère comme seule prof et qui te fais cours à tout casser deux heures dans la journée parce que le reste du temps on visite du pays, on mange de la nourriture qu'on connait pas, on on fait tout un tas de trucs badass ... mais pourtant je suis là, dans ce lycée, sur le toit. Et pourquoi ? Parce j'avais pas vraiment envie de quitter mon pays, et parce que finalement l'idée de mener ma vie de façon un peu plus indépendante avait été vachement alléchante. Maintenant que j'y repense, que j'y suis, je me dis qu'en fait c'est carrément flippant. Devoir partager mon espace vital avec trois autres personnes, ne plus avoir ma chambre à moi, mon lieu sacré quoi, manger au milieu d'un tas d'autres personnes dans un grand réfectoire et ce matin, midi, et soir, aller en cours et avoir un couvre feu le soir ! Mon dieu, mais dans quoi je m'étais embarquer ? J'allais devoir jouer ma rebelle pour squatter mon ordi le soir, sous la couette, et puis cette ville ; Miami, je la connaissais pas. C'était pas comme New York, où j'avais toute mes bonnes adresses, où je savais toujours quoi faire, où aller pour m'amuser. MAIS ICI. J'allais faire quoi de mes quartiers libre, de mes heures de trou, et de mes week-end ! ET PENDANT LES VACANCES ? En plus évidemment, j'ai pas d'amis non plus, pas de pigeons avec qui squatter ! Oh misère.

- Moi, boh. Les parents font le tour du monde, et j'avais pas envie de passer cette année à bouger de pays en pays toutes les semaines ou presque. Et puis, j'aime bien le mien de pays. J'aime mes CheeseBurgers, mes soda géants, et mes frites mayo ! Et les donut's aussi. Bref, c'est des trucs qu'on trouve pas forcément au fin fond du Pérou, ou de l'Irak, ou du Cambodge ou encore ... du Zimbabwe.

Bref, je suis restée là pour la bouffe américaine si on m'écoute ! La bouffe la meilleure à la gueule et celle qui te fait crever en 10 ans, si t'écoutes les médias. Ouais, parce que genre les Français, par exemple ils bouffent sainement. Mes fesses, c'est quoi ? Du poulet frit ? Tu parles, sont tous accro à nos McDo ces mangeurs de camembert ! Oh le vieux cliché, popopohhh. Bon, bref, là n'est pas le sujet ! Quel est le sujet déjà ? Ah oui.

- Bref, j'suis une grosse.

Je laissais un petit blanc, histoire de passer pour une conne pendant environ 30 secondes, avant d'ouvrir de nouveau la bouche.

- Nan, j'déconne. Enfin si un peu, juste .. non en fait j'en sais rien. Je suis juste mieux ici, selon moi, enfin je crois ... on verra.

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C'pas ma faute, je me suis perdue !

- Attends, tu veux dire que tu sais cuisiner ?

J'avais demander ça du tac au tac. NORMAL, rare sont les garçons de mon âge qui se ventent de savoir cuisiner quelque chose en dehors des Mac&Cheese, pré-cuisinés. Non mais faut dire, c'est bon cette merde hein, c'est les macaronis au fromage de ta maman -ou presque - ; ta maman en moins, et le temps d'attente en moins aussi. Hu. Non, mais même ! Même ce machin moi, je capable de le foirer. HEUREUSEMENT ; en général, je reste très loin de la cuisine. Je sais me cuisiner mes céréales, tiens. Un bol, mes céréales, et le lait. Facile, ensuite je mange et je balance le lait. Parce que le lait, j'aime pas ça. BREF.

- Je suppose que tu cuisines asiatique ?

J'ADORE MANGER CHINOIS ... ouais, Chinois. Je sais, il est Japonais, mais à New York, en général, je mangeais Chinois. Et franchement .. c'est pas mieux que le McDo. Les nouilles au poulet, elles sont délicieuses mais elles dégoulinent de graisse. Mais j'adore le poulet caramel, et les petites brochettes. Mhaaa. STOP parler de nourriture, j'ai à nouveau la dalle maintenant. Quel idée aussi, de penser à tout ces trucs délicieux. C'est une folie ! Pensons à autre chose aller, euh des araignées ? Bwaaah. Des serpents ? Bwha, ça mange des oeufs avec la coquille ! Des oeufs ... une omelette au bacon. UN DÉLICE. Mon petit déjeuner numéro un, le weekend, et les pancakes à la banane. Mhh.

- Ahh. J'ai faim !

Du coup, je fouine dans mon sac à la recherche de mes barres chocolatées, et j'en tends une à Rin, en souriant. Ouais, j'ai manger y'à à peine une heure ...

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C'pas ma faute, je me suis perdue !



Et voilà, moment de silence pendant que je grignote ma barre de chocolat, jusqu'à la finir totalement, finalement je chiffonne l'emballage, encore et encore jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'une boulette et termine en le fourrant dans la poche de mon short. Et puis, regardant aux alentours, ne sachant que dire, je me frotte les mains, les tortille et termine en me raclant la gorge. Ce que je fou ? Et bah j'en sais rien. Y'à comme une espèce de blanc pendant un moment, et franchement je ne sais pas comment le balayer. J'ai franchement rien à ajouter.
Le Sukiyaki ... un truc à base de viande. Mouais, le nom me dis quelque chose, sans doute l'ai-je entendu dans un manga, je me rappelle plus. Mais franchement, je sais absolument pas ce que c'est, à quoi ça peu ressembler et encore moins quel goût ça peu avoir, mais vu que c'est de la viande, et que je suis une grande carnivore ; je me dis que ce truc doit pas être mauvais. Et puis il me fait rire. Comme si c'était logique. Il à pas le look d'un gars qui à le goût pour la cuisine, non, même pas du tout. En fait, alors que j'attarde mon regard sur lui, il m’apparaît plus comme un garçon un peu ... comment dire déjà ? Je trouve pas le mot. Le style un peu débraillé, les cheveux ébouriffés, pas vraiment soigné.
Je détourne aussitôt le regard, quand il me pose sa question. Quelle classe ? Alors ça, c'est une excellente question ! Parce qu'avec tout ça, j'ai vraiment pas fais gaffe. Tout ce que je sais, c'est qu'en gros, c'est ma première année de lycée. Oui, l'an dernier aussi j'étais au lycée, sauf que l'an dernier trop sécher les cours m'a porter préjudice. Je l'ai foirer mon année, et maman, et bah elle à TOUT fait pour me le refaire faire, et même si c'était subtil, elle m'a quand même bien fait comprendre que celle là, j'avais pas intérêt à la foirer.

- Mh. Première année et..., je fouillais dans mon sac pour y récupérer mon emploi du temps ou ma classe était indiquée, ah, première année classe B. Et toi ?

Et dire qu'avec tout ça, j'avais même pas encore vu ma classe, et j'avais raté l'intro de début d'année, et demain, j'allais surement me faire dégommer pour avoir été absente dés le premier jour alors qu'en plus je suis de ceux qui dorment à l'internat.

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Huhuhu. Ça c'était la meilleure ! Il était dans la même classe que moi. C'était plutôt cool en fait, je me sentirais moins seule demain, si jamais je me fais démonter pour avoir oser dés le premier jour sécher les cours. NON, mais j'y peux rien moi, hein. On y comprends rien à ce lycée. Tu m'étonnes que je me sois perdue, ils te donne un plan c'est pas mieux y'à même pas écrit dans quel sens faut le tenir le machin, si ça se trouve je suis à l'opposé de là où je voulais aller. Vachement efficace. Et demain, je le vois arriver gros comme une maison, qu'on va me sortir "On vous à pourtant donner un plan de l'école." ... tu me vois dés le premier jour répondre que j'y comprends rien et que c'est mal fichu leur truc ? Pas moi .. bizarrement, je tiens pas à ouvrir le bal des exclusions, des colles, et des appels aux parents ... bien que ça m'étonnerais que mes parents soient joignables la plupart du temps.

- Mais c'est super cool ! Je vais me sentir moins seul dans ce monde de dingue ... !

Je me remet à lui sourire, et me retourne à nouveau pour regarder en bas du bâtiment. Il semble y avoir plus de monde que tout à l'heure. Je sors mon portable et regarde l'heure. Oulélé. Déjà une heure de passée. Le fameux premier cours d'intro devait être enfin terminé, si j'en croyais les horaires sur le papier qui accompagnait mon emploi du temps. Bon, bah y'avait plus vraiment de risques à descendre et traînailler dans l'établissement. Bon, heureusement je n'étais pas pressée, mes affaires étaient rangés, et ... puis je n'étais pas tellement emballée à l'idée de me retrouver dans une chambre avec des gens qui je connais même pas. Moi qui ai vraiment du mal à m'entendre avec les filles, il manquerait plus que je tombe sur une pimbêche comme coloc et deux types agaçants que je maudirais toute une année. Voir plus.

- Bon, visiblement leur espèce de cérémonie de bienvenue ou peu importe comment ça s'appelle est finie. Tu loges ici, au fait ?

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C'pas ma faute, je me suis perdue !


Oh, attends, il est pas content d'avoir son appartement pour lui tout seul, tranquille, son espace vital où il peut faire ce qu'il veux et en plus de ça, il à un jumeau ? Ça en fait des infos, en une seule phrase là. Mais il est fou ? Si il veux on échange nos place quand il souhaite, parce que moi je le sens ça va très vite me prendre la tête cette idée de partager une petite chambre avec trop de monde. Non, mais faut la voir la pièce où on dors, limite on se monte dessus quand on est tous là. Hallucinant.

- Je rêve. Mais t'as trop de la chance ! Si tu voyais les chambres de cet internat maudit. C'est tout petiiiiiiiiiiit.

Je venais de dire ça en mimant un carré tout riquiqui, et en faisant une grosse grimace. Je sens que je vais passer le moins de temps possible dans cet endroit. Ils vont m'étouffer, m'agacer, m'énerver ! AAAH.

- Ce serait tellement top si j'avais mon chez moi ! Ma chambre, rien qu'à moi. Mais non, mes parents n'auraient pas tenter le diable. Je serais capable de faire brûler la cuisine en allumant le micro-onde, du coup je mangerais que des trucs mauvais, et surtout .. je suis bordélique.

Bref, jamais ma chère maman, n'aurait eu l'idée de faire ça, trop peu confiance en sa fille. Non, en fait, elle connait juste trop bien sa fille adorée. Elle à pas voulu tenter le diable, et puis faut pas se voiler la face, c'est moins cher et plus surveillé l'internat. Pas de super fêtes et pas de garçons la nuit à la maison ! CHOSE ... que je ne fais jamais.

- Et ton jumeau, dis, il est comme toi ? Je veux dire ... vous ressemblez ? Pas seulement physiquement enfin...tu me comprends, j'espère.

Olala. Je m'embrouille les pinceaux là ...

- Il est au lycée ?

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Il à zapper une de mes questions. Faut dire que j'en ai trop de demander. Je me mettais une baffe intérieurement, en me mettant à nouveau à la regarder avec insistance. Ma mère m'a toujours dit que les gens aiment pas qu'on les regarde comme ça, mais moi je m'en fou hein. J'aime bien obsever les autres. D'ailleurs, je peux pas m'en empêcher, mais ... boh, j'aime bien, et puis c'est encore plus fun - façon de parler - quand les gens qu'on regarde son justement agréable à regarder. Ouais, j'aime bien sa façon d'être au premier abord. Et sa façon de se coiffer avec ses cheveux qui retombe un peu sur ses yeux. Faut dire, je suis difficile. Déjà j'aime pas les gars sérieux, ah non hein, c'est ennuyeux comme tout. Je m'imagine pas du tout ne serait-ce que traîner avec ce genre de garçon. Ce serait quoi ? "Salut Clary, alors ça donne quoi cette rédaction en Français t'as fait combien de ligne ? Le sujet était marrant à traiter tu trouves pas ?" ... AAAH. Horrible. Ou alors le genre qui te reproche ton comportement pas sérieux. Et puis au contraire, j'aime pas les clochards qui se la joue trop rebelle, pouah. Le mec con comme un balai qui se permet encore d'esquiver les cours. Bon, bref ...

- Pas à ma connaissance. Je suis fille unique !

Et ouais, moi j'ai jamais eu de frère ou de soeur, et en fait ça me convient parfaitement de pas avoir grandi avec d'autres. J'aurais détester devoir partager ma maman avec une autre fille qui se serait incruster dans les séances shopping chiantes que my mother organise toujours contre mon gré, ou alors un gars qui aurait passer sa vie à me faire une vie infernale. C'est ma maman ! La mienne, non mais.

- J'arrive pas à m'imaginer avec des frères et sœurs, j'imagine ça trop chiant en fait.

Bon, c'est pas tout ça hein, mais on va passer nos vies sur ce toit hein .. quoi que si on descend d'ici, je me demande bien ce que je vais bien pouvoir faire. Je commence à me faire chier dés le premier jour, c'est hallucinant.

- Bon...je vais faire quoi moi, de la fin de la journée...? Je me ferais bien un McDo. Ça te dit un cheese burger et des nuggets ?

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C'pas ma faute, je me suis perdue !

Alors ça, c'est cool. Non seulement on peut enfin descendre de notre perchoir, mais en plus on aller manger un bon burger, se boire un soda gigantesque, et manger un glace méga bonne. Ah, et peut être avec des nuggets en supplément. Mhan, et des frites. Oulélé. J'ai faim, j'ai faim. Mais ... attends deux minutes. Je sais même pas où y'à un fast-food dans cette ville. Oh misère, je la sens arriver, la galère. On va bien s'amuser à chercher où aller, que faire et tout le bordel. J'ajuste mon sac sur mon épaule, souris à nouveau et lui emboîte le pas alors qu'il se dirige vers la porte et descend les escaliers pour rejoindre le long couloir.

- Je connais pas Miami, je te préviens, hein !

Ouais, parce que ... c'est pas parce que je suis américaine, qu'il va falloir compter sur moi ! Je suis de New York moi, la Floride j'y connais rien. Je suis pas faite pour le tourisme, j'ai bien fait de pas partir avec les parents en fait. A tout les coups j'aurais fait que me perdre dans chacune des villes qu'on aurait visiter. "Je reviens, je vais faire pipi ... MAMAN ?!" Du grand Clary, ça. Vive les galères, avec moi.
Nous atteignons enfin la sortie du bâtiment, je ne prête attention à personne autour de moi, et me dirige vers la grille donnant sur la rue, Rin à mes côtés. Arrivée sur le trottoir .. haha. Droite ? Gauche ? Tout droit ? Mais on va où ?

- Et maintenant ?

LA CONNE. A peine sortie, déjà perdue c'est fou ça. BON. Pas de panique, Rin doit savoir, il vit en dehors lui. Il à pas d'excuse, il doit au moins savoir deux ou trois trucs. Sinon, on est dans la merde, j'le dis moi.

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