Ce n'est qu'un souvenir. Ou peut-être est-ce un rêve...

L'être humain, est un utopiste. Lorsqu'il créer des liens, avec ses semblables, il à souvent tendance à croire qu'ils seront éternels. L'être humain à tort. Quand j'étais petit, un jour j'ai entendu parler des "liens entre les gens". Au début, je n'avais pas bien compris. Je n'y ai pas vraiment prêter attention à vrai dire. Puis, lorsque j'ai réfléchis, j'ai fait ce que font tout les enfants. J'ai imaginer l'idée. Les liens, sont devenus dans ma tête des élastiques invisibles, reliés aux coeurs des gens. En grandissant, j'ai décider de garder l'image des élastiques, parce que je me suis rendu compte, qu'en réalité, je n'étais pas si loin de la vérité.

C'était un jour de pluie. Les nuages gris, au dessus des immeubles déversaient des trombes d'eau impressionnantes, pour une journée de printemps. Pourtant, j'étais là, tranquillement en train de marcher pour traverser le grand parc, afin de rentrer chez moi. J'étais trempé, je sentais la pluie ruisseler sur mon visage, mes cheveux se collaient à mon front et mon long manteau semblait peser une tonne. Mais je n’accélérait pas le pas pour autant. J'adorais l'odeur de la pluie. Ce n'était que de l'eau pourtant, mais j'aimais l'odeur qui se répandait les jours de pluie. Comme si toute la crasse de ce monde, était lessivé par l'eau. Ce jour là, au milieu du parc, près de la grande balançoire, je me suis arrêter, et j'ai lever les yeux au ciel un moment. C'est à ce moment là, que je l'ai vu. J'ai reposer mon regard sur la balançoire, elle était assise et contemplait le vide. Elle ne portait qu'une jupe courte, et un chemisier. Elle aussi, était trempée jusqu'aux os. Je suis resté là, debout à la regarder pendant quelques minutes. Je ne l'avait jamais vu. Ses cheveux écarlates mi-long, légèrement ondulés, reposaient sur ses épaules. Ses yeux, d'un vert émeraude éclatants de brillance, était fixes.

- Pourquoi...restes-tu sous la pluie ?

Elle venait de s'adresser à lui, sans même bouger. Lui répondre. Non, mes lèvres ne voulaient pas bouger. En réalité, je ne voulait pas briser ce moment. Je ne voulait pas qu'elle bouge, je voulais la contempler encore...c'était la première fois, que je regardais une fille de cette façon. La première, que je prenais conscience de la beauté d'une femme.

- Alors ? demanda t-elle, en tournant son regard vers moi

A ce moment, je me souviens avoir été comme foudroyé. J'ai senti comme une décharge électrique me traverser le corps, j'ai senti de la chaleur m'envahir. J'ai senti...mon coeur, battre la chamade dans ma poitrine. Je l'ai regarder ce lever, sans un mot, je l'ai laisser venir vers moi. J'étais paralysé.
Lorsqu'elle est arrivée à ma hauteur, elle à sourit.

- Tu n'es pas très bavard, Akaito.

Comment connaissait-elle mon nom ? La question me brûlait les lèvres, pourtant elle refusait de sortir. Elle glissa sa main dans la mienne, et m'attira avec elle, puis elle s'assis de nouveau, sur la balançoire.

- Tu veux bien...me pousser ?

J'ai hésiter. Puis, enfin, j'ai bouger. Je me suis placer derrière elle, j'ai attraper la balançoire, et je me suis mis à la pousser, pendant de longues minutes.
Elle s'est arrêter. Et puis elle s'est levée. De nouveau elle s'est approchée de moi. Elle à lever sa main, l'à déposer sur ma joue. & puis finalement, elle m'a embrasser, avant de s'éloigner et de disparaître...

Cette fille, je ne l'ai jamais revue. Ce jour là, je crois que je suis tombée amoureux. Bien rapidement, comme un enfant. Mais j'ai pris conscience, du danger des liens, des "élastiques". Un jour, ils se créer. Puis, quand il sont crées, il faut les entretenir, sinon, ils finissent par s'user. Lorsque les deux personnes, liés par le coeur, s'éloignent trop, trop longtemps, l'élastique fini par céder...et chacun sais, que lorsque l'on casse un élastique tendu, on se fait mal. C'est ce qui m'est arrivé.
Elle à tisser un lien, puis elle est parti. Elle s'est éloigner, elle à tirer, et notre lien s'est brisé. Mon coeur à saigner. J'ai fait cette erreur un jour. J'ai décider désormais, de ne plus jamais m'attacher.