C'était assourdissant, mouvementé, désorientant.

C'était une véritable explosion, destructrice et enflammée, un poing hurlant qui s'écrasait sur elle à chaque instant.

C'était une étourdissante guerre saccadée, au son de tambours qui faisaient trembler le sol.

C'était une tempète, une tornade, un cyclone.

C'était une boîte de nuit bondée.

"Au secours", murmura Hikari, et elle se réfugia dans un coin de la salle.

Pourquoi, mais pourquoi était-elle venue ici? Elle qui aimait les activités calmes et ne supportait la musique actuelle qu'à doses homéhopatiques, pourquoi, seigneur Dieu, c'était elle fourrée ici? Que diable était elle venue faire dans cette galère?

Pourquoi? Au fond, elle le savait très bien. Un défi lancé à elle même, sous l'impulsion d'un stupide livre de psychologie qu'elle songea presque à jeter à la poubelle, voire à brûler. Il fallait que cet endroit soit immonde pour qu'une fille comme Hikari Shirikane songe à faire un autodafé... mais c'était le cas. Un bruit incessant, une foule à la fois anonyme et unie qui vibrait au son d'un rythme auquel elle ne comprenait rien, de la fumée, des lumières agressives, des mouvements bruques, un univers primitif et sauvage réuni autours d'un interêt commun - la musique.

"Seigneur..."

Elle se fraya un chemin vers le bar et s'approcha du serveur.

"Vous avez de l'eau pétillante?"

Il la lui la servit, l'air surpris. Sans doute avait-il l'habitude de vendre de l'alcool. En plus, la bouteille était petite, pas fraiche, et beaucoup trop chère. Hikari n'osa pas se plaindre.

Sa boisson en main, elle regardait la foule dansante avec les yeux équarquillés d'un animal piégé dans les phares d'un véhicule.

"Au secours..."

Il faisait nuit,des tas de gens passaient devant moi, des couples de lycéens...Mais moi, j'étais toute seule,et, sans le vouloir, je me retrouvais donc devant une boîte de nuit dont la musique forte et bruyante se faisait entendre à des kilomètres à la ronde.Les gardes du corps me laissèrent rentrer. Je fus aveuglée par ces lumières de toutes les couleurs.

Parmi toute cette foule d'ados,je vis qu'il y avait une jeune femme, d'à peu près mon âge ou moins, assise, ne voulant que sortir d'ici. Je la comprend un peu, c'est vrai, c'est trop bruyant, ces endroits...Je décidai de m'asseoir à côté d'elle. Je l'abordai:

-Bonsoir! C'est trop bruyant, c'est ce pas?Disais-je innocemment

Bon, ok, ça existe les sujets de conversation, mais bon...